Le siècle de la lumière qui soigne

Avant de découvrir comment la lumière s’est, en vingt ans, installée de plain-pied dans le domaine thérapeutique, nous devons nous poser quelques questions, importantes et pratiques.

Comment la lumière pénètre-t-elle travers la peau… et de quelle peau s’agit-il ? une peau claire, une peau mate ou une peau noire ?

Dans les tissus cutanés et les autres, quels sont les composants biochimiques qui vont absorber de façon significative la lumière, de l’ultraviolet au proche de l’infrarouge ? Rappelons l’exemple que nous avons donné dès le début de ce récit : les feuilles sont vertes car elles absorbent très fortement le jaune et le rouge et réfléchissent le bleu et le vert….

Pour y voir plus clair… Rappelons que les substances chimiques qui absorbent la lumière sont des chromophores. On les appelle ainsi car ils constituent une famille de molécules, pouvant faire elle-même partie d’une structure moléculaire plus importante, responsables de l’aspect coloré des « colorants » organiques.

Cette particularité indique qu’ils interagissent avec le rayonnement visible, en réfléchissant sans les absorber certaines longueurs d’onde. Nous avions évoqué ce phénomène dès le premier chapitre.

Précisons que, pour ce qui concerne la peau humaine et plus largement l’ensemble des tissus, il existe trois chromophores essentiels.