Photobiomodulation : une nouvelle dimension thérapeutique

Chères consœurs, chers confrères, chers amis,

Attachées à un ensemble de mécanismes dénommés PhotoBioModulation (PBM), les sources de lumière destinées à la thérapeutique et aux soins, ont envahies l’espace numérique et les circuits commerciaux. Depuis vingt ans je m’intéresse à cet immense chapitre des « Agents Physiques », celui du rayonnement électromagnétique dans la bande de longueurs d’ondes qui s’étend des UVA à la fin des ondes micrométriques.

Depuis le début de ma curiosité, vers 2003 j’ai plongé dans le monde sacralisé de la mitochondrie, cible rationnalisée autour de notions toujours présentées comme cardinales : la chaîne de transport des électrons, la synthèse de l’ATP alimentée en énergie par un flux de protons, le rôle central de la Cytochrome C Oxydase, le rôle périphérique de l’Oxygène…

Dans le même temps, je découvrais qu’une biophysicienne russe, Tina Karu, avait, au milieu des années 90, publiée un bouquin très intéressant et totalement ignoré sur l’avenir des « Photothérapies »… Nous ignorions cependant que déjà, en Russie, un appareil digne des appareils les plus récents était commercialisé sous la marque russe Milta…

Les yeux des curieux, il y a donc plus de 20 ans, étaient irrésistiblement attirés par une grande opération de presse montée aux USA par la NASA !… en 2000. On y découvrait deux appareils, l’un tenant dans la main, l’autre de la taille d’un grand livre, équipés en surface de nombreuses LED, techno de pointe à l’époque. Ces LED émettaient une puissante lumière rouge, avec un pic de longueur d’onde à 670nm. Cela avait été testé dans des Centres Hospitaliers Publics et les témoignages racontés et filmés permettaient de voir des adolescents, touchés par un cancer, souffrant de mucites, fréquent effet secondaire intra buccal des traitements. Cette source de lumière thérapeutique rouge traversait si bien la peau que l’on traitait ces lésions en trans-jugal.

Dès lors nous voulions en savoir plus… Pourtant nous n’obtenions, provenant de diverses sources, qu’une histoire assez semblable de la biologie moléculaire expliquant les phénomènes. Ce module explicatif allait se répéter, sans changements significatifs…. Ce que nous savions, d’un peu différent, était, je l’ai déjà dit, l’existence en Russie d’appareils de Photobiomodulation. Ce que nous ignorions c'était leur développement très important en Russie et, plus particulièrement, en Ukraine ! Au delà de la muqueuse buccale traitée par les américains en 2000, il y avait déjà en Russie et en Ukraine, au moins dix ans plus tôt, des centres de traitement en gynécologie et en proctologie.

On y utilisait déjà en routine des dispositifs en formes de sondes vaginales ou rectales dédiées aux traitement de la douleur, de l’inflammation et de l’infection dans diverses pathologies touchant en effet les muqueuses vaginales ou rectales. Voici d’ailleurs un extrait d’une vidéo faite en Ukraine il y a une bonne trentaine d’années…

C’est ainsi qu’avec le même projet je suis retourné sur l’ouvrage « fondateur » écrit par Tina Karu dans les années 90.

Mis en perspective de ce que nous avons commencés à découvrir aujourd’hui, cette lecture est sidérante…

Pour l’aborder il faut passer par une une étape importante de la recherche actuelle en biologie appliquée à l’énergétique métabolique de la cellule.

Deux acteurs semblent en effet dominer le paysage Biophysique de la biologie cellulaire.

Il s’agit de l’Eau et il s’agit de l’Oxygène.

Pour ce qui concerne l’Eau, la chance m’a mené depuis les années pré-Covid dans le très proche environnement de deux « géants » de la biophysique. Tout d’abord le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine, qui m’avait invité à rejoindre un groupe restreint de médecins travaillant autour de lui et le Professeur Marc Henry, malheureusement disparu l’année dernière, il était le titulaire de la Chaire de Chimie et de Physique Quantique de l’Université de Strasbourg. Ils se connaissaient et se fréquentaient, portés par deux passions l’Eau et l’Oxygène…

Nous voici ainsi de retour au cœur de la biologie cellulaire avec cet incroyable constat que nous pouvons et devons faire :

La lumière, de façon fragmentaire autour de plusieurs pics dans l’infrarouge, très proche, moyen et lointain, est l’acteur essentiel dans la construction d’une dimension unique : La Quatrième phase de l’Eau, ainsi baptisée par une sommité de la Biophysique, Gerald Pollack, Professeur d’Ingéniérie Biomédicale à l’Université de Washington.

Son site est un monument de connaissances originales concernant l’Eau. Il pense que l’affirmation de son rôle ESSENTIEL au métabolisme énergétique en fait la découverte récente la plus importante des sciences du vivant !

Voici l’adresse de son site web : www.pollacklab.org

L’Eau est ainsi activée par le rayonnement infrarouge mais également par les champs magnétiques constants c’est à dire ceux générés par des aimants permanents. Elle devient ainsi l’élément déterminant du transport extra et surtout intracellulaire des particules en solution ou suspension…. Donc l’agent, peut-être, le plus important du métabolisme !

Cette révision, pour ne pas dire cette nouvelle vision n’est pas seule sur le podium. J’en avais depuis un moment l’intuition puis la perception s’est installée. Ma réflexion se fondait sur une terrible réalité qui se dresse face à la vie. C’est la rapidité incroyable avec laquelle la mort survient si l’on est privé totalement d’oxygène…. Or, ici la mort ne survient pas en raison de la présence d’un « poison », elle survient en raison de l’absence d’une molécule…. Donc, le poison est inhérent à l’organisme… Dès lors, raisonnons vite. L’Oxygène neutralise-t-il instantanément un poison mortel issu du métabolisme ? En effet, il y en a un : le proton…. Particule non-élémentaire, porteur d’une charge positive très active, sa présence dans la mitochondrie effondre le pH et conjointement il existe un excès d’électrons à gérer. Voilà le poison…. et si vous reprenez le schéma de la chaîne de transport des électrons, vous voyez bien, face à face, O2 et Protons. C’est la conséquence de l’activité du complexe I de la chaîne de transport des électrons (NADH déshydrogénase) qui sépare les électrons des protons. L’oxygène intervient alors pour gérer ces flux en les transformant en Eau !

C’est là qu’il faut agir vite…. Et pour cela il faut que l’oxygène qui peut céder deux électrons donne le choix aux protons de s’unir avec un électron qui a un spin, disons à droite ou avec l’autre électron qui aurait un spin disons à gauche. Le proton est ainsi fait, il peut tourner dans un sens ou dans l’autre. Pour s’unir, il a donc besoin d’un électron qui s’accorde avec lui. Il faut donc que l’oxygène soit toujours porteur de deux électrons tournant en sens contraires. Cette forme de l’Oxygène existe…. C’est l’Oxygène Singulet…. Toujours utilisable… Or l’oxygène se trouve souvent sous la forme inverse où les 2 électrons tournent dans le même sens, c’est la forme Triplet.

Pour obtenir le maximum d’Oxygène Singulet, qui s’écrit 1O2 il faut du rayonnement électromagnétique pour l’essentiel dans l’infrarouge !

Densités de puissance, longueurs d’onde, fréquences d’émission, champs magnétiques, vont probablement être à l’ordre du jour de nouveaux émetteurs et de nouveaux protocoles.

Dans son ouvrage de base publié en Suisse en 1947 Tina Karu affirmait que la stimulation de l’Oxygène triplet en Oxygène Singulet serait la clé la plus performante de la PhotoBioModulation…. Elle ne savait pas encore que l’Eau serait également un enjeu cardinal.

Luc Benichou MD

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